Full Speed Automation fait l’acquisition 
de Niagara

Plateforme no code de collecte de données industrielles de Niagara.

  • Full Speed Automation a fait l’acquisition de Niagara Tech et s’appelle désormais Vitesse Automation
.
  • Basée entre Angers et Los Gatos (USA), la société Full speed Automation a été fondée en août 2020 pour proposer aux industriels des solutions permettant de programmer ou modifier des process de production et d’orchestrer des équipements.
  • Créée en décembre 2020, Niagara propose une plateforme logicielle qui permet aux industriels, via une interface no-code, de connecter leurs systèmes de production (machines, IoT, contrôleurs, etc.) et de prendre des décisions à partir des données collectées afin d’éviter les aléas de production : rebuts, perte matière, indisponibilité machine, sur-consommations énergétiques.
  • Par cette opération, Vitesse Automation souhaite construire une plateforme de données, de programmation et d’orchestration no-code dédiée à la production industrielle.

La plateforme de Niagara permet d’accéder et en temps réel aux données de production, tandis que les solutions de Full Speed Automation exploitent ces mêmes données pour (ré)-orchestrer l’outil de production. Ces solutions visent à gagner en productivité et à réduire des temps de programmation des machines au sein des usines.

Fruit de la fusion entre les deux structures, la plateforme Vitesse offre la possibilité aux industriels de connecter leur système de production, de l’analyser, puis de reprogrammer les lignes de fabrication à la lumière des données collectées en temps réel. Le tout sans écrire une ligne de code.

« En 2021, nous avons breveté une technologie d’optimisation et réduction de la dépense énergétique des machines par l’IA. Grâce à Niagara, nous avons maintenant la brique qui permet de récupérer les données pertinentes en temps réel pour permettre à nos clients d’économiser jusqu’à 20% de la dépense en électricité de leur parc machines », assure Luc Leroy qui rencontrait régulièrement Pierrick Boissel sur le terrain et à diverses occasions. « Au fil des rencontres, il nous a semblé évident que nos deux solutions, loin d’être concurrentes, étaient en réalité complémentaires. Et nous sommes arrivés au même constat : en unissant nos forces nous parviendrons à atteindre nos objectifs respectifs », rapporte le cofondateur de Niagara, qui deviendra Chief Revenue Officer en charge du développement chez Vitesse.

Suite de cette union, Vitesse Automation s’apprête à annoncer le lancement d’une brique technologique qu’elle qualifie de révolutionnaire : la capacité à manipuler et à programmer des machines et des robots en langage naturel. En d’autres termes, l’opérateur interagit avec sa machine via un « chat »  (boîte de dialogue), comme il pourrait le faire en utilisant ChatGPT, pour lui demander de réaliser des actions qu’elle exécute ensuite en temps réel.

La plateforme Vitesse est d’ores et déjà utilisée en Amérique du nord et en Europe dans des secteurs tels que l’aéronautique, la fabrication de biens à forte valeur ajoutée (mobilité, batteries, machines industrielles) et le luxe. Elle souhaite s’ouvrir à de nouveaux marchés tels que la pharmacie, la biotechechnologie ou l’agro-alimentaire. Grâce à ce rachat, Vitesse Automation envisage d’accompagner les industriels dans leurs projets de diminution de leur consommation énergétique, de gestion des matières premières, de réduction des temps d’arrêt des machines et de la baisse des coûts de maintenance. L’entreprise promet de diminuer de 90% le temps de programmation des équipements, de réduire jusqu’à 20% leur consommation électrique, et d’augmenter jusqu’à 70% leur productivité.

Vitesse, qui compte désormais 18 collaborateurs, entend franchir la barre des 50 salariés à l’horizon 2025.