- Une nouvelle ligne d’assemblage est désormais opérationnelle dans l’usine allemande d’Airbus de Hambourg.
- Cette chaîne fortement robotisée est destinée à l’assemblage des structures de fuselage des avions de la gamme A320.
Destinées à l’assemblage des longues sections de l’A321LR, les nouvelles installations exploitent 20 robots, un nouveau concept logistique, un système de positionnement automatique par mesure laser et un système de collecte de données numérique.
Cette robotisation poussée et l’exploitation de technologies numériques avancées permettront, selon Airbus, d’accroître le niveau de qualité et d’efficacité, tout en renforçant la digitalisation de son système de production industrielle. L’avionneur va ainsi pouvoir honorer son carnet de commandes bien fourni de mono-couloirs de la famille A320 tout en préservant sa compétitivité et ses exigences qualité. 6500 commandes de l’avion A320neo, qui promet des économies de carburant et de CO2 de 15 %, ont notamment été à ce jour enregistrées.
Pour l’assemblage initial des sections de fuselage, l’avionneur a mis en place un système modulaire automatisé, composé de huit robots qui percent et fraisent entre 1 100 et 2 400 trous par joint longitudinal. À l’étape de production suivante, 12 robots sept axes percent, fraisent, scellent et intègrent 3 000 rivets par joint orbital pour assembler les tronçons central et arrière du fuselage avec l’empennage et former un sous-ensemble.
Outre la robotisation, de nouvelles méthodes et technologies concernant la logistique des matériaux et des pièces sont exploitées afin d’optimiser la production, d’améliorer l’ergonomie et de réduire les délais. Celles-ci incluent notamment la séparation de la logistique et des niveaux de production, le réapprovisionnement axé sur la demande et l’utilisation de véhicules autoguidés.
Le site de Hambourg assemble des coques de fuselage en sections et réalise l’assemblage final des sections pour former des fuselages d’aéronef. Les sous-ensembles sont équipés de systèmes électriques et mécaniques avant d’être acheminés vers les différents sites d’assemblage final situés en France, en Allemagne, en Chine et aux États-Unis.