- Créée par le PTC Reality Lab, cette plateforme open source Vuforia Spatial Toolbox offre aux développeurs une nouvelle approche pour créer, innover et résoudre des problèmes de calcul spatial.
- Cette solution de développement d’applications de réalité augmentée vise notamment à accélérer le prototypage de machines ainsi que la programmation spatiale des machines et des robots et permettre la mise en œuvre de nouveaux cas d’usage.
Selon PTC, grâce à cette plateforme « d’informatique spatiale », les équipes peuvent améliorer les opérations industrielles dans des environnements de fabrication complexes et faciliter le contrôle des machines connectées grâce à la programmation à la volée. Les robots peuvent être commandés et contrôlés par des interfaces utilisateur (UI) au travers d’une expérience utilisateur simplifié (UX). Des interfaces homme-machine (HMI) plus intuitives peuvent ainsi être élaborées pour optimiser l’interaction homme-machine et ainsi tendre vers la fusion du monde numérique et des écrans de contrôle physiques.
La plateforme Vuforia Spatial Toolbox vient compléter l’actuelle suite de solutions de réalité augmentée Vuforia. Elle est composée de deux éléments qui se combinent pour fournir un environnement de prototypage industriel en réalité augmentée : elle embarque des éléments UI/UX pré-construits et des services de programmation spatiale au sein d’une application à l’interface intuitive. Elle simplifie en outre la connectivité IoT au Vuforia Spatial Edge Server.
Pour permettre aux utilisateurs de profiter de la plateforme Vuforia Spatial Toolbox tout en travaillant à domicile pendant la crise liée à la pandémie Covid-19, PTC a ajouté un ensemble d’interfaces de connexion permettant de connecter le Vuforia Edge Server avec les projets Arduino, les ensembles Lego Boost et Lego Education WeDo 2.0 pour enfants, et le système d’éclairage intelligent Philips Hue.
Cette technologie est le fruit du travail de Valentin Heun, Ph.D., vice président, Innovation Engineering chez PTC, et ancien scientifique du groupe Interfaces fluides du MIT Media Lab, au sein duquel il a dirigé les recherches sur l’interface homme-machine de Reality Editor.