- Stellantis a équipé son site de production de Caen d’une centrale geothermique. Ce qui constitue une première mondiale pour le constructeur automobile.
- Cette centrale géothermique dispose des capacités pour chauffer les bâtiments du site de fabrication mécanique, mais également de refroidir ses installations industrielles.
Le site ‘’organes et composants’’ de Stellantis à Caen franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec l’inauguration de sa centrale géothermique. Cette installation permet à l’usine de couvrir 30% de ses besoins énergétiques de manière autonome, en chauffant ses ateliers et bâtiments tertiaires (80 000m2) tout en refroidissant ses installations process. Elle constitue une première étape vers l’objectif de 80 % d’autonomie énergétique fixé par Stellantis pour 2030.
Ce projet est une première mondiale pour Stellantis qui a investit 7 millions d’euros dans cette installation. Le site de Caen est par ailleurs une des premières entités industrielles à adopter ce type de solution en France, toutes activités confondues. Ce projet s’inscrit dans la feuille de route environnementale de Stellantis, qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2038.
Réduction des consommations
Après dix mois de travaux, la centrale géothermique a été mise en service grâce à l’installation de trois kilomètres de tuyaux, de douze centrales de traitement d’air et trois pompes à chaleur. Grâce à cette installation, l’usine de Caen réalise aujourd’hui une réduction de 70% de sa consommation de gaz, une baisse de 75% de ses émissions de CO2, et une diminution de 15% de sa consommation d’eau.
Concernant la géothermie, le site de Caen envisage d’aller plus loin en réalisant des forages supplémentaires lui permettant d’accroitre encore son autonomie, et de réduire sa consommation d’eau. « Cette installation est essentielle pour réduire les émissions CO2 du site. Elle constitue également un levier de performance pour nos installations en Normandie. Grâce à elle, nous pouvons diminuer nos dépenses énergétiques, et réduire notre dépendance aux fluctuations du marché », rapporte Stephane Lozach, directeur du site de Caen de Stellantis.
Ce projet a bénéficié du soutien de l’ADEME et de fonds européens et pourrait bénéficier des aides France 2030.