- Manipuler des charges lourdes, réaliser des gestes répétitifs, stationner debout… autant de tâches qui accroissent les risques troubles musculo-squelettiques (TMS).
- Des exosquelettes de Gobio ont été déployés dans une usine du fabricant de viennoiseries et de pains surgelés Bridor.
- Leurs missions : soulager les opérateurs et réduire les risques de TMS.
Les technologies de l’industrie du futur ne visent pas seulement à améliorer l’efficience des processus de production. Elles doivent également contribuer à améliorer les conditions de travail. Les exosquelettes répondent à cet objectif : réduire la pénébilité des mouvements tout en luttant contre les troubles musculo-squelettiques.
Deux types d’exosquelettes ou ergosqueletttes ont été évalués dans un premier temps sur trois postes de travail de l’usine de Bridor située à Servon-sur-Vilain (35) : l’IP12 modèle Skelex et l’IP14 modèle Noonee conçus par l’entreprise vendéenne Gobio.
L’IP12 modèle Skelex est un ergosquelette souple et compact dédié aux travaux nécessitant de lever les bras en hauteur. Il s’adapte aux postures statiques et mobiles.
L’exosquelette IP14 modèle Noonee est un support ergonomique portable, léger et flexible pour les positions assises, penchées ou demandant une alternance assis-debout.
Le mécanisme de ces exosquelettes d’un poids inférieur à 5 kg ne nécessite pas d’alimentation.
Chez Bridor, l’opérateur équipé de l’IP12 récupère notamment des grilles de pâtes de 8 kg sur un convoyeur en sortie de machine pour les déposer sur les plateaux d’un chariot comportant plusieurs étagères (voir photo en haut de page). Durant cette opération, l’exosquette IP12 réduit ses efforts et supporte la charge lorsque ses bras s’élèvent au dessus de sa poitrine. Ce modèle a été également mis en œuvre sur un poste de mise en caisse.
Le modèle IP14 pour les membres inférieurs fait office de siège assis-debout qui se déploie à volonté. Ainsi, l’opérateur de la zone d’expédition, chargé de la fermeture des sacs contenus dans des cartons acheminés par convoyeur, peut s’assoir par intermitence et se déplacer sans difficulté d’un point à l’autre du convoyeur.
Chez Bridor, les exosquelettes n’ont cependant pas vocation a être utilisés tout au long d’une journée de travail mais au plus quatre heures par jour.
Les retours d’expériences sont plutôt positifs. Les premiers utilisateurs chez Bridor constatent l’allègement de leurs mouvements et un maintien satisfaisant. Les déploiements d’ergosquelettes vont se pousuivre et de nouveaux développement avec Gobio sont envisagés pour assurer le maintien du dos.